Il est désormais impératif de remettre en état la ligne ferroviaire entre Clermont-Fd et Paris afin de rendre le trajet plus agréable pour les passagers et de retrouver une ponctualité indispensable.
Des travaux de grande ampleur sur la voie ferrée sont mis en œuvre pour améliorer la régularité des trains, le confort du trajet, les services à bord, et réduire le temps de parcours, au bénéfice des usagers et des Auvergnats.
Remplacement des équipements, entretien des arbres, ou encore la mise en place de nouvelles clôtures pour limiter les heurts d’animaux sauvages par les trains… rien ne doit être mis de côté pour optimiser le trajet.
Cette ligne, tout sauf négligeable, relie sur plus de 400 km le Massif Central à l’Île-de-France, et constitue un axe Nord-Sud stratégique permettant une desserte de l’ensemble des territoires qu’elle traverse.
La phase 1 de ce projet, autrement dit la régénération, est déjà en cours avec les nouveaux trains « Oxygène » qui arrivent.
Cette phase confirme l’engagement financier de l’État à la hauteur des ambitions de la planification écologique, avec 760 M€ d’investissements.
Néanmoins, malgré une remise à niveau des voies et de nouvelles rames d’ici 2025, le temps de trajet laisse encore à désirer. La phase 2, dite de modernisation, est indispensable pour permettre de donner à notre cité les moyens d’accès dont disposent désormais de nombreuses agglomérations françaises et européennes. L’objectif est d’augmenter ainsi la vitesse maximale de sections de la ligne, mais aussi d’éliminer au maximum tout risque de retards.
Dans ce contexte, sur la feuille de route du Gouvernement, il est demandé à l’État de poursuivre, en complément, « les projets de développement, structurants tels que le grand projet ferroviaire du sud-ouest, la ligne nouvelle Provence Côte d’Azur, la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, la ligne nouvelle Paris-Normandie, le tunnel Lyon- Turin ainsi que les lignes Paris-Clermont-Ferrand et Paris-Orléans-Limoges-Toulouse, qui font l’objet de conventions de financement spécifiques avec les collectivités territoriales ».
Il reste encore beaucoup à faire ; nous devons continuer à militer pour être fléchés dans le plan d’investissement d’Elisabeth Borne de 100 Md€ qui stipule : « Le ferroviaire est la colonne vertébrale des mobilités ». « Moderniser se traduira par davantage de trains, une meilleure ponctualité et des temps de parcours moins longs. Notre stratégie doit bénéficier à tous les Français, où qu’ils vivent, des petites communes jusqu’aux grandes métropoles ».
Nous partageons la même opinion ! Pour cela, donnons une chance à la modernisation réelle des lignes Clermont-Fd – Paris et Limoges – Paris.
L’objectif de ce volet de modernisation est d’augmenter la vitesse maximale de sections de la ligne et de réduire les risques de retards (en diminuant les risques de collision d’un véhicule routier avec un train ainsi que les dérangements). Une concertation spécifique à cette étape est en cours.